Pouvoir d'achat et les 40 valeurs
L'INSEE a dernièrement créé une grosse surprise en publiant les statistiques sur le pouvoir d'achat des Français que l'institut a chiffré avec une hausse de 3.3% en 2007.
Beaucoup de Français sont restés septiques devant de tels chiffres.
On vient probablement de découvrir une des clefs de l'énigme des chiffres mystérieux publiés par l'INSEE.
Ce matin le journal économique les Echos nous apprend que les patrons des entreprises du CAC 40 ont perçu en 2007 une rémunération globale de 161 millions d'Euros soit en moyenne 40 millions environ par patron ou encore l'équivalent de 256 SMICS annuels chacun ou de quoi verser le RMI à quelque 30 000 personnes.
Cette rémunération a été en augmentation de 58% par rapport à 2006. Le plus étrange c'est que conjointement les entreprises que dirigent ces heureux salariés ont vu leur bénéfices n'augmenter que de 3.1% entre 2006 et 2007. On peut s'interroger sur un tel écart entre la rémunération du dirigeant et les bénéfices réalisés par l'entreprise. Apparemment les patrons du CAC 40 ne sont pas payés en fonction de la performance de leur société.
Si l'on analyse les différents éléments constitutifs de cette rémunération on s'aperçoit que tout n'a pas augmenté de la même façon.
Ainsi sur les salaires de base, on constate que la hausse n'a été que de 5% en moyenne pour les dirigeants alors qu'elle a été de 2.1% pour le SMIC.
Une part importante des revenus des grands patrons est due aux plus values réalisées lors de la vente d'une partie de leurs stocks options : 66 millions d'Euros pour l'ensemble soit 1.65 millions en moyenne pour chacun soit 351% de plus par rapport à 2006. Si elles avaient été soumises aux prélévements sociaux comme le proposait la Cour des Comptes, elles auraient rapporté près de 15 millions d'Euros à la Sécurité Sociale.
Les dividendes empochés par l'ensemble des dirigeants du CAC 40 s'élevaient à 5.8 millions d'Euros soit une hausse de 52%.
A l'heure où l'on ne cesse de parler de perte de pouvoir d'achat pour une majorité de la population (dont bien sûr les salariés lambda de ces entreprises du CAC 40) de tels niveaux de rénumération sont d'autant plus indécents qu'ils ne reflétent souvent en rien un niveau de performance équivalent pour les entreprises concernées.
Et l'UMP et son président pourront toujours pérorer avec la patrone du MEDEF et crier au scandale ils sont partie prenantes dans cet état de fait. Ils sont surtout responsables de ne pas vouloir prendre les mesures qui permettraient aux caisses de la Sécurité Sociale de se renflouer un peu. Non ils ont surtout préféré taxer les malades avec leurs franchises médicales.
Tenir et Résister
Beaucoup de Français sont restés septiques devant de tels chiffres.
On vient probablement de découvrir une des clefs de l'énigme des chiffres mystérieux publiés par l'INSEE.
Ce matin le journal économique les Echos nous apprend que les patrons des entreprises du CAC 40 ont perçu en 2007 une rémunération globale de 161 millions d'Euros soit en moyenne 40 millions environ par patron ou encore l'équivalent de 256 SMICS annuels chacun ou de quoi verser le RMI à quelque 30 000 personnes.
Cette rémunération a été en augmentation de 58% par rapport à 2006. Le plus étrange c'est que conjointement les entreprises que dirigent ces heureux salariés ont vu leur bénéfices n'augmenter que de 3.1% entre 2006 et 2007. On peut s'interroger sur un tel écart entre la rémunération du dirigeant et les bénéfices réalisés par l'entreprise. Apparemment les patrons du CAC 40 ne sont pas payés en fonction de la performance de leur société.
Si l'on analyse les différents éléments constitutifs de cette rémunération on s'aperçoit que tout n'a pas augmenté de la même façon.
Ainsi sur les salaires de base, on constate que la hausse n'a été que de 5% en moyenne pour les dirigeants alors qu'elle a été de 2.1% pour le SMIC.
Une part importante des revenus des grands patrons est due aux plus values réalisées lors de la vente d'une partie de leurs stocks options : 66 millions d'Euros pour l'ensemble soit 1.65 millions en moyenne pour chacun soit 351% de plus par rapport à 2006. Si elles avaient été soumises aux prélévements sociaux comme le proposait la Cour des Comptes, elles auraient rapporté près de 15 millions d'Euros à la Sécurité Sociale.
Les dividendes empochés par l'ensemble des dirigeants du CAC 40 s'élevaient à 5.8 millions d'Euros soit une hausse de 52%.
A l'heure où l'on ne cesse de parler de perte de pouvoir d'achat pour une majorité de la population (dont bien sûr les salariés lambda de ces entreprises du CAC 40) de tels niveaux de rénumération sont d'autant plus indécents qu'ils ne reflétent souvent en rien un niveau de performance équivalent pour les entreprises concernées.
Et l'UMP et son président pourront toujours pérorer avec la patrone du MEDEF et crier au scandale ils sont partie prenantes dans cet état de fait. Ils sont surtout responsables de ne pas vouloir prendre les mesures qui permettraient aux caisses de la Sécurité Sociale de se renflouer un peu. Non ils ont surtout préféré taxer les malades avec leurs franchises médicales.
Tenir et Résister
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